Gil Scott-Heron, poète et auteur-compositeur américain considéré comme l'un des pères du rap, est mort vendredi à l'âge de 62 ans, rapportent samedi les médias américains. Il est tombé malade à son retour d'un voyage en Europe avant de s'éteindre dans un hôpital de New York, a précisé la radio publique nationale, qui cite son éditeur.
Né à Chicago en 1949, Gil Scott-Heron était surnommé le «parrain du rap», (formule qui n'était pas de son goût), en raison de ses performances de «spoken word» mises en musique dès le début des années 1970.
Avec une douzaine d'albums à son actif, dont les chansons-poèmes «The Revolution will not be televised» (La révolution ne sera pas télévisée), il a exercé une influence notable sur le hip-hop et des rappeurs comme Kanye West. Sur Twitter, le rappeur Eminem lui a rendu hommage.
Considéré comme une voix importante du militantisme afro-américain, Scott-Heron s'en est pris également dans ses oeuvres à l'apartheid et à l'énergie nucléaire. Scott-Heron, qui a purgé une peine de prison en 2001-2002 pour détention de stupéfiants, avait sorti l'année dernière un album salué par la critique, «I'm New Here».
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