Haïti - Incident aéroport : L’enquête n’avance pas...

Hier, Sylvie van den Wildenberg, Porte-parole de la Minustah a fait le point sur l’enquête de l’incident du 5 juin 2011, survenu à l’aéroport international Toussaint Louverture. Il ressort des explications, que l'enquête piétine par manque de collaboration, sans que l’on sache vraiment qui ne collabore pas, ni pourquoi.


« L’incident est toujours sous enquête, l’enquête n’est pas encore terminée.[...] En général, on ne communique pas sur une enquête pendant qu’elle est en cours. Je ne peux pas vous dire quand elle sera finalisée. Elle piétine un peu pour le moment. Pour qu’une enquête avance, il faut que la contribution de toutes les parties concernées et pour le moment, certaines personnes, ne semblent pas disposées à collaborer pleinement avec les enquêteurs et c’est dommage... On espère que tout cela sera réglé sous peu. Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités haïtiennes dans ce dossier. [...] L’Organisation des Nations Unies a une politique de tolérance zéro pour toute infraction sérieuses au Code de conduite de son personnel, en cas de mauvaise conduite avérée des mesures sévères sont prises.

Il est important aussi de savoir, que l’Organisation des Nations Unies, en tant qu’Institution et la Minustah, par exemple, n’ont pas de pouvoir judiciaire. C'est-à-dire, que nous pouvons prendre un certain nombre de sanctions disciplinaires, si une enquête a établi la preuve qu’un ou plusieurs membres du personnel a/ont commis une faute grave [...] par contre, pour ce qui est des poursuites pénales, ces dernières relèvent exclusivement de la responsabilité des États d’origine du membre du personnel concerné, qu’il soit civil ou militaire. Ce qui signifie, en clair, qu’il appartient au Gouvernement du pays d’où la personne est originaire de transférer cette dernière devant les tribunaux nationaux [...]

Pour en revenir à notre enquête, elle se poursuit... » a conclus la Porte parole.

S/ HaïtiLibre