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« Je suis venu pour discuter avec le gouvernement d’une question essentielle pour nous dans l’appui aux Haïtiens, surtout à l’étranger et particulièrement en République dominicaine : l’énorme besoin d’un système d’enregistrement des naissances et d’État-civil qui puisse aider à protéger les intérêts et les droits des Haïtiens dans leur pays et à l’extérieur », a indiqué M. Guterres.
Le HCR, dans le cadre d’un groupe inter agence de travail qu’il préside, et auquel participent également des organisations haïtiennes, travaille « à diagnostiquer l’état-civil en Haïti et trouver des recommandations à adresser au Gouvernement haïtien pour moderniser le registre civil, réduisant du même coup les dysfonctionnements du système tout en plaidant sur la nécessité pour le pays d’accéder aux Conventions internationales qui protègent les apatrides », explique Innocent Sangara, Administrateur de Protection au sein de l’agence.
En Haïti, seulement 25% des naissances sont enregistrés et de nombreux citoyens ont perdu leurs documents d’identification suite au séisme de janvier 2010. Dans le camp de Maïs Gâté 1, « entre 600 et 700 personnes, sur les quelque 1,500 qui y vivent, ont égaré leurs pièces d’identité lors du séisme ou suite aux sinistres causés par les intempéries » a fait savoir le coordonnateur du Comité de Secours de Maïs Gâté 1 (COSEM), Jean Prospère Destin. Et pour les déplacés vivant dans les camps, il est particulièrement difficile de s’en procurer de nouveaux. En outre, la plupart des migrants haïtiens sont en butte à d’énormes difficultés liées à leurs documents d’identification.
HL/ HaïtiLibre
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