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9 févr. 2012

Bellerive prêt pour l'audit annoncé par Conille


Pas plus de trois contrats ont été signés de gré à gré sous l'administration Préval-Bellerive, a soutenu Jean-Max Bellerive. L'ancien Premier ministre dit ne voir aucun problème à un audit sur sa gestion. Parallèlement, son successeur, Garry Conille, maintient sa position. Une commission d'audit passe en revue tous les contrats signés dans le cadre de la loi d'urgence...Seuls les justes seront sauvés.



Polémique. Garry Conille veut savoir à tout prix ce qui s'est passé pendant la période de la loi d'urgence où le gouvernement de Préval-Bellerive pouvait signer des contrats sans appel d'offres. Le Premier ministre revoit, l'un après l'autre, les contrats qui ont été signés à ce moment-là. « Aucun problème pour un audit sur mon administration », a rétorqué sur Radio Vision 2000 Jean-Max Bellerive, l'ancien chef de la Primature. Il n'a rien à se reprocher, toutefois, il a reconnu avoir signé deux ou trois contrats de gré à gré. Mais les procédures relatives à la passation des marchés publics ont été respectées, a-t-il souligné. 

Contrats de gré à gré, Garry Conille n'aime pas. « On a utilisé tour à tour le gré à gré, les appels d'offres restreints et la concurrence ouverte. Les experts qui arrivent vont nous aider à voir plus clair », a-t-il déclaré au Nouvelliste depuis Washington où il est en visite officielle. Il fait tout cela parce que « c'est une exigence pour rassurer nos bailleurs et une exigence pour l'administration Martelly-Conille qui décaisse les fonds dont je suis comptable. »

Parallèlement, l'ancien Premier ministre Jean-Max Bellerive s'inscrit en faux contre les allégations selon lesquelles il aurait passé de nombreux contrats juteux sans appel d'offres pendant la période d'urgence. Il dit voir dans ces accusations à peine voilées une manoeuvre visant à ternir son image et une stratégie politique pour détourner l'attention des problèmes cruciaux auxquels fait face le pays. 

Selon l'ancien chef de gouvernement, de nombreux contrats signés sous son administration ont été soumis à l'appréciation de l'équipe de Martelly qui avait opéré des changements au niveau des termes de références de certains d'entre eux. 

Même s'il est question dans les accords que le gouvernement doit verser aux compagnies plus de 40% des montants, M. Bellerive affirme avoir pris la décision, au dernier jour de son administration, de bloquer ces décaissements, particulièrement pour les contrats impliquant des montants faramineux.

Pour M. Bellerive, ceux qui disent que les compagnies dominicaines ont été les grands bénéficiaires des contrats passés par son gouvernement mentent. Ce sont donc les compagnies haïtiennes qui ont eu la plus grande part des contrats.

A la capitale politique des États-Unis, Garry Conille indique qu'il a annoncé à tous ses interlocuteurs que la corruption sera combattue. « Une commission d'audit passe en revue tous les contrats signés dans le cadre de la loi d'urgence. J'ai un conseiller technique qui veille à ce que tout se passe bien au niveau de mon cabinet et tous les processus de passation de marché sont sous surveillance », a-t-il dit.

Pour le Premier ministre, ce retour sur les contrats signés ne va pas mettre en retard les nouveaux.
« On peut aller vite en respectant les procédures. Nous allons vérifier si tout était en ordre. Les contrats qui ne passent pas l'examen seront mis de côté et les autres respectés », a-t-il poursuivi en soulignant qu'il n'y avait pas d'approche systématique dans le mode d'attribution des contrats.

La loi sur l'état d'urgence, telle qu'elle a été adoptée par la majorité des députés et des sénateurs haïtiens, a augmenté considérablement les prérogatives de la présidence et du gouvernement. Ceci concerne notamment les aspects budgétaires et fonciers. Le texte autorise, par exemple, le président à passer des contrats sans appel d'offres, à réquisitionner des terrains privés pour y établir des camps, mais aussi à en décider l'évacuation.


Robenson Geffrard
rgeffrard@lenouvelliste.com

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