Il s’agit là de la première phase d’un projet mis en œuvre conjointement par le PNUD et la Section Justice de la Minustah, initialement programmée sur un an. Des formations spécifiques pour les greffiers des tribunaux de Paix ainsi que pour les greffiers de première instance constituent les phases deux et trois de ce projet, étant donné que les attributions et fonctions des greffiers de première instance et de paix ne sont pas identiques.
« Nous sommes conscients des failles du système judiciaire, nous essayons ensemble, avec le PNUD, d'apporter une réponse adéquate aux problèmes identifiés afin d’améliorer les services à la population », a déclaré un fonctionnaire haïtien à l’occasion du lancement officiel du projet.
Ce programme de formation continue des greffiers entend combler un vide important, puisqu'on estime à 3, le nombre actuel de greffiers professionnels en Haïti !. Entendons par là, un greffier qui aura complété le cycle d’études de droit, soit au moins un diplôme de fin d’études en droit (BACC +4).
Cette formation continue est indispensable au bon fonctionnement des cours et Tribunaux où le greffier accomplit des tâches multiples et variées dont dépend la bonne fluidité de la chaîne pénale du dossier et une partie de l’administration du Tribunal.
« Le greffier est sans aucun doute l’un des organes qui concourt le plus à la célérité du système judiciaire ou à sa lenteur », a rappelé Brice Buissière, Conseiller technique du Projet. Au cours de cette première phase, près de 650 greffiers haïtiens participeront à des sessions de formation au cours desquelles seront abordées plusieurs thématiques notamment les attributions conjointes aux greffiers des Tribunaux de première instance, des Tribunaux de paix et des Parquets, leur rôle et leur place centrale dans le système judiciaire, les grands principes de gestion et d’organisation d’un greffe ainsi que l’utilisation des chemises d’informations judiciaires.
HL/ HaïtiLibre / PNUD
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