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Selon le Sénateur Moïse Jean-Charles, de nombreux Sénateurs issus de divers blocs politiques, seraient favorables a la ratification du Premier Ministre désigné, Le Dr. Garry Conille. Toutefois, le Sénateur a tenu a préciser que le GPR n’avait pas encore pris de position en faveur ou non de la ratification du candidat à la Primature, rappelant que depuis cette désignation, aucune réunion du GPR n’avait eu lieu sur ce sujet, ajoutant que « Contrairement au vote de Daniel-Gérard Rouzier, qui était politique et à celui de Me Bernard Honorat Gousse qui était éminemment politique, le vote de la ratification du Dr. Conille doit être technico-politique... »
Le vote du Député Pierre Martin Tatoute Bassin-Bleu (INITE), membre du GPR est acquis au Premier Ministre désigné, une position qu’il généralise au GPR, mais qui n’engage que lui-même « Le Dr. Garry, a une expérience internationale qui est bonne pour nous, parce que nous avons une faiblesse à ce niveau. Une faiblesse dans notre capacité à discuter avec la Communauté Internationale, car elle a toujours reproché à nos responsables haïtiens, de ne pas avoir de capacités, de manquer d'arguments, parce qu'ils ne connaissaient pas les secrets de l'internationale, comment faire des « deals » avec eux. C'est un des atouts qu'a le Dr. Garry, et le pays peut compter dessus. Le GPR va voter le Dr. Garry [...] tout le monde a l'intention de dire que c'est le GPR qui bloque le pays. Le GPR a protégé le pays en ne votant pas pour les premières personnes que le Président a désigné [...] Je pense qu'aujourd'hui, le GPR est prêt a donner au Président son Premier Ministre, parce que le Président a choisi son Premier Ministre... Président tu as ton Premier Ministre. »
Toutefois le Sénateur Jean William Jeanty (Nippes) est loin de partager cet avis «... ce n'est pas parce que nous avons rejeté deux choix, que nous sommes obligé de prendre n'importe quelle option. Nous sommes des parlementaires et nous avons à respecter la boussole de la Constitution, pour aucune raison au monde nous pouvons violer la Constitution [...] donc, nous n'avons aucune obligation de le prendre comme une personne, qui non seulement sera la cause de la violation de la Constitution, mais aussi, qui enterrera le brin de souveraineté que nous avons encore dans le pays. Nous ne pouvons pas rentrer dans une telle logique... »
HL/ HaïtiLibre
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