NANTES (Reuters) - Un homme séropositif de 28 ans a été condamné lundi soir à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Nantes (Loire-Atlantique), pour avoir transmis sciemment le VIH à une ex-compagne lors d'un rapport non protégé en décembre 2008.
Le prévenu, qui se savait infecté depuis 2006, avait déclaré à cette mère de famille rencontrée quelques jours plus tôt qu'il était "clean" et qu'il avait "fait des tests" avant leur relation sexuelle, selon les propos rapportés à l'audience par la victime.
"Je ne me suis jamais caché d'être séropositif, c'est même la première chose que je lui ai dite", s'est défendu ce demandeur d'emploi, qui a également affirmé n'avoir eu "que des rapports protégés" depuis sa contamination par le virus.
Ses anciennes compagnes ont toutefois fait état aux enquêteurs de ses "pratiques à risques", et les souches du virus de la victime sont très proches des siennes, selon les analyses.
Trois ans de prison ferme avaient été requis plus tôt contre le prévenu, jugé pour "administration de substance nuisible, suivie de mutilation ou infirmité permanente en récidive", un délit théoriquement passible de dix ans d'emprisonnement.
L'homme avait été arrêté en août 2010 en Espagne grâce à un mandat d'arrêt européen, après avoir pris la fuite au Portugal.
Guillaume Frouin, édité par Elizabeth Pineau
Le prévenu, qui se savait infecté depuis 2006, avait déclaré à cette mère de famille rencontrée quelques jours plus tôt qu'il était "clean" et qu'il avait "fait des tests" avant leur relation sexuelle, selon les propos rapportés à l'audience par la victime.
"Je ne me suis jamais caché d'être séropositif, c'est même la première chose que je lui ai dite", s'est défendu ce demandeur d'emploi, qui a également affirmé n'avoir eu "que des rapports protégés" depuis sa contamination par le virus.
Ses anciennes compagnes ont toutefois fait état aux enquêteurs de ses "pratiques à risques", et les souches du virus de la victime sont très proches des siennes, selon les analyses.
Trois ans de prison ferme avaient été requis plus tôt contre le prévenu, jugé pour "administration de substance nuisible, suivie de mutilation ou infirmité permanente en récidive", un délit théoriquement passible de dix ans d'emprisonnement.
L'homme avait été arrêté en août 2010 en Espagne grâce à un mandat d'arrêt européen, après avoir pris la fuite au Portugal.
Guillaume Frouin, édité par Elizabeth Pineau
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