Le chef du gouvernement libyen Baghdadi Mahmoudi a indiqué, en recevant Adbel-Elah al-Khatib, que le régime souhaitait «un cessez-le-feu immédiat qui coïnciderait avec un arrêt des bombardements de l'Otan», selon l'agence officielle libyenne Jana.
«Les responsabilités individuelles pour les crimes commis»
Auparavant, l'envoyé spécial de l'ONU avait été reçu par le ministre libyen des Affaires étrangères Abdelati Al-Obeidi qui avait dénoncé une «tentative d'assassinat» du colonel Kadhafi dont la résidence de Bab Al-Aziziya a été bombardée à plusieurs reprises depuis quelques semaines. Trois mois après le déclenchement de la révolte qui a fait des milliers de morts, le colonel Kadhafi est toujours au pouvoir malgré les milliers de bombes lâchées par l'Otan, et la Libye n'entrevoit pas la fin du conflit qui la déchire.
Sur le plan judiciaire, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo a assuré être «presque prêt pour un procès», affirmant que ses services ont collecté des preuves «bonnes et solides» permettant d'identifier les principaux responsables. «Le bureau (du procureur, NDLR) a collecté des éléments de preuves bons et solides pour identifier ceux qui portent la plus grande responsabilité, pas les responsabilités politiques mais plutôt les responsabilités individuelles pour les crimes commis en Libye», a-t-il dit.
M. Moreno-Ocampo doit déposer lundi matin une requête demandant aux juges de la CPI de délivrer un mandat d'arrêt contre trois personnes portant, selon lui, «la plus grande responsabilité» dans les crimes contre l'humanité commis en Libye depuis la mi-février, dont il rendra l'identité publique.
LeParisien.fr
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