Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et l'Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS) ont annoncés mercredi que les travailleurs humanitaires en Haïti se préparent pour une résurgence de l'épidémie de choléra, qui coïncide avec la saison des pluies.
Les premières pluies ont conduit à une augmentation des cas de choléra dans certaines régions, après qu'environ 5 000 personnes soient décédées depuis octobre en raison de cette maladie, qui est transmise par l'eau et la nourriture et qui provoque de graves diarrhées. Cependant, les agences ne prévoient pas que le niveau élevé d'infection et de mortalité des premières semaines, soit atteint.
La Porte-parole de l'OCHA, Emmanuelle Schneider, a admis que « plus d'eau signifie plus de choléra et que et que la santé (le système de santé) dans le pays est encore très faible ». Pour cette raison elle appelle à « une vigilance accrue » et averti que davantage de cas peuvent être enregistrés dans le sud ouest, sud-est d'Haïti, y compris dans la capitale, Port-au-Prince.
En ce sens, une coordonnatrice de l'OPS et de l'OMS, Esther van der Woerdt, a expliquée que la pluie et les tempêtes qui peuvent entrer dans les semaines à venir risquent d'être « très problématique ».
Schneider a rappelé que l'ONU et d'autres organisations humanitaires ont besoin davantage de fonds pour couvrir les 175 millions de dollars qui sont nécessaire pour répondre au choléra « Nous avons besoin de plus d'argent » et que ce montant n'a été couverts qu'à 48 pour cent.
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