« Les arbres sont à l'épicentre de la renaissance d'Haïti », a déclaré le champion olympique dont la visite en Haïti marquait la célébration de l'Année internationale des forêts de l'ONU.
Le champion olympique s'est rendu à Léogâne, à proximité de l'épicentre du séisme de janvier 2010. Là, il a pu observer les montagnes dénudées d'Haïti et il a visité un projet du programme « Les arbres fruitiers pour Haïti » développé dans les écoles du pays, appartenant à un programme plus vaste de la FAO pour reboiser les montagnes et consolider les bassins versants dans la région.
Carl Lewis a également visité une pépinière installée sur le terrain d'une école détruite par le séisme. Les enfants sont associés au projet : ils sont chacun en charge d'un arbre et apprennent ainsi leur valeur. « L'éducation des enfants est une étape très importante pour faire cesser le cycle de dégradation de l'environnement qui est aujourd'hui l'un des problèmes les plus graves se posant en Haïti », a déclaré l'ancien champion 9 fois médaillé d'or aux Jeux olympiques « Ce que la FAO réalise est extraordinaire et cela me rend optimiste de voir que les Haïtiens réalisent qu'ils doivent prendre soin de leurs terres », a-t-il ajouté.
Les experts forestiers de la FAO estiment que si 222 millions d'arbres sont plantés [22 arbres pour chaque Haïtien], alors l'objectif de reboisement de 8% de la surface d'Haïti durant les 5 années du mandat du nouveau chef de l’État, pourra être réalisé. 2% seulement de la surface d'Haïti est actuellement recouvert de forêts, l'un des pires taux au monde, ce qui explique les coulées de boue meurtrières et les inondations qui ont tué des milliers de personnes au cours des huit dernières années.
Avant de clôturer sa visite en Haïti, Carl Lewis a rencontré les médias, au quartier général de la Minustah pour réitérer notamment son engagement à soutenir l’ambitieuse opération qui consiste à planter 222 millions d’arbres sur 5 ans, promettant de revenir avant la fin de l’année en Haïti, pour faire le suivi de ce projet.
HL/ HaïtLibre
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