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4 juin 2011

Le président yéménite Saleh, blessé, serait toujours à Sanaa

LE PRÉSIDENT ALI ABDALLAH SALEH, BLESSÉ, EST TOUJOURS À SANAADUBAI (Reuters) - Blessé la veille lors du bombardement de son palais de Sanaa par des insurgés, le président yéménite Ali Abdallah Saleh est soigné dans son pays qu'il n'a pas l'intention de quitter malgré le soulèvement contre son règne de plus de trente-deux ans, dit-on de sources yéménite et saoudienne.
La chaîne de télévision Al Arabia avait annoncé samedi que le chef de l'Etat avait été transféré en Arabie saoudite pour y être soigné, ce qui a été rapidement démenti de sources yéménites et saoudiennes.
Selon la BBC, qui cite des "sources proches du président", Saleh aurait un éclat de shrapnel long de 7,6 cm sous la région coeur et serait brûlé au second degré au thorax et au visage. On ignore s'il devra être opéré, dit-on de même source.
Six autres hauts responsables yéménites blessés lors du bombardement ont bien été évacués vers des hôpitaux saoudiens, rapporte une source médicale. Les présidents des deux chambres du parlement, le Premier ministre, son vice-Premier ministre et d'autres responsables en font partie.
Dans un discours dont seul le son a été diffusé vendredi soir, le président Saleh a déclaré que sept personnes avaient trouvé la mort dans l'attaque de son palais, qu'il a imputée à la fédération tribale des Hached, qui affronte à l'arme lourde les forces loyalistes depuis plusieurs jours à Sanaa.
Dans la foulée des révolutions tunisienne et égyptienne qui ont abouti à la chute des présidents Zine ben Ali et Hosni Moubarak, Saleh est confronté depuis janvier à un mouvement de contestation sans précédent. Les affrontements armés des dix derniers jours avec entre miliciens tribaux et loyalistes ont fait 155 morts.
De source proche de la famille royale saoudienne, on dément que Saleh, qui l'on disait vendredi soigné dans un hôpital militaire de Sanaa pour de légères blessures à la tête, ait été transféré en Arabie. "Il n'a pas l'intention de quitter son pays", ajoute-t-on.
"Saleh est toujours au Yémen", confirme-t-on de source autorisée yéménite.
L'UE PRÊTE À ÉVACUER LES EUROPÉENS
Les dernières violences en date ont été provoquées par le refus de Saleh de signer un compromis mis au point par les dirigeants du Conseil de coopération du Golfe (CCG) promettant l'immunité à lui-même et à son entourage en échange de son départ du pouvoir dans un délai d'un mois.
Des milliers d'habitants de Sanaa ont fui samedi la capitale.
Le chef de la fédération tribale Hached, Sadek al Ahmar, a démenti pour sa part être derrière le bombardement du palais présidentiel.
Les forces loyalistes ont riposté à l'attaque du palais en pilonnant les résidences des chefs tribaux incriminés, qui mènent une guérilla urbaine contre le régime, parallèlement aux manifestation pacifiques pour la démocratie qui se déroulent quasi quotidiennement depuis le début de l'année.
Les affrontements des deux dernières semaines ont fait près de 200 morts et pratiquement transformé la capitale en ville fantôme. La France a exhorté ses ressortissants à quitter le pays. L'Allemagne a fait de même et fermé son ambassade.
Catherine Ashton, haute représentante de la diplomatie européenne, a déclaré que l'UE était prête à aider les ressortissants communautaires à quitter le pays, le plus pauvre du monde arabe.
"Je salue nos forces armées et nos forces de sécurité qui ont fait face avec fermeté au défi de cette bande de hors-la-loi qui n'a rien à voir avec la prétendue révolution de la jeunesse", a déclaré Saleh vendredi soir, après les tirs contre la mosquée du palais où les dirigeants yéménites étaient réunis pour la grande prière hebdomadaire.
Il a fait état de la mort de "sept officiers martyrs" lors de cette attaque.
Saleh lui-même n'a pas été aperçu en public depuis lors mais le vice-ministre de l'Information Abdou al Djanadi a assuré qu'il ne souffrait que de blessures superficielles.
Explosions et tirs d'armes automatiques se sont poursuivis aux premières heures de la journée de samedi dans plusieurs parties de la capitale. Depuis le début en janvier du soulèvement, on estime le nombre de victimes au Yémen à près de 400.
Marc Delteil pour le service français, édité par Guy Kerivel

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