Le PDG de la Unibank, a expliqué que « Le cadre approprié pour la promotion immobilière n'existe pas en Haïti » rappelant que « La loi du 14 septembre 1947 [...] interdit depuis 64 ans, d'augmenter les loyers pour tout type d'immeubles » ajoutant que les délais d’expulsion d’un locataire sont également très long : 2 à 4 ans pour le résidentiel et 3 à 5 ans pour un immeuble commercial ou industriel. De plus, l'absence de plans de zonage, de cadastre et les normes de construction qui ne sont pas toujours à jour, sont autant de facteurs pour décourager les investisseurs. « Aujourd'hui, un promoteur immobilier qui veut respecter la loi, va-t-il investir des millions de dollars et se retrouver devant la justice ? » a demandé Carl Braun a ses interlocuteurs.
Il faut ajouter à ce constat négatif, des infrastructures déficientes, l'absence de véritables services publics, les lenteurs administratives, le manque d’incitation fiscale et l’insécurité. Autant de points sur lesquels le Président Martelly s’est engagé à apporter des solutions durant son mandat. Le nouveau Gouvernement n’aura pas la tâche facile devant un tel passif, mais si la volonté politique du Président, reçoit l’appui des parlementaires, il est tout à fait envisageable, de transformer demain, le négatif en positif et favoriser les investissements immobiliers au pays. Rien ne sera facile, ni ne changera du jour au lendemain, mais tout est possible en Haïti, même « l’impossible. »
HL/ HaïtiLibre
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