Haïti: Grogne, frustrations, dénonciation, mésentente... Bref, les deux plus hauts gradés de la police nationale sont à couteaux tirés. Mario Andrésol et Fritz Jean, respectivement directeur général et inspecteur général en chef de la PNH, ne se conjuguent plus pour protéger et servir la population. M. Jean estime que M. Andrésol détruit ses efforts et handicape sa direction. Alors que le DG le qualifie de rebelle et d'insubordonné.
« A ma prise de fonction en 2006, il existait un seul inspecteur général. Conscient du rôle déterminant des inspecteurs généraux dans le travail à accomplir, j'ai initié un plan stratégique dont les propositions m'ont entraîné à enclencher un train de procédures sen vue d'en recruter. Ces démarches visaient particulièrement à renforcer et à consolider cette structure de police qui se révèle d'une importance capitale dans la quête d'une police intègre et professionnelle... Aucun suivi n'a été malheureusement accordé à ces démarches. », a expliqué Fritz Jean dans sa lettre de démission dont Le Nouvelliste a eu copie.
« Alors que les inspecteurs généraux ne sont pas recrutés et que je me défonce corps et âme en vue de faire régner la discipline, le respect des droits de l'homme au sein de la PNH, arrive le transfert de ce seul inspecteur général dévoué et dynamique. J'attire l'attention des autorités de l'Etat, de mes supérieurs et de la société que ce transfert, survenu suite au résultat de l'enquête diligentée autour du décès du nommé Serge DEMOSTHENES au commissariat de Pétion-Ville, lequel a été interpellé dans le cadre de l'assassinat du Président du conseil d'Administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), est orchestré expressément par le Directeur Général en vue de détruire l'élan, le dynamisme et surtout l'indépendance de l'IGPNH dans la conduite de ses enquêtes », a-t-il dénoncé.
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