Sorel Jacinthe, le Président de la Chambre basse, favorable à ce projet, se montre toutefois moins empressé que le Chef de État et prône, au préalable, un dialogue national «... le Président peut avoir cette volonté, j'en conviens, mais cependant, une institution comme l'armée d'Haïti [...] ce n'est pas une chose que vous pouvez dire, que vous allez venir avec tel jour, c'est l'affaire de toute la société, c'est l'affaire de toutes les institutions, c'est l'affaire de tous les citoyens donc, il faut d'abord un débat [...] on l’a veut [la nouvelle force armée] moi je l’a veux, parce qu'on ne peut pas être une Nation, si nous n'avons pas une armée. [...] je pense que le Président a parlé de la volonté qu'il a, mais je crois que la question est beaucoup plus profonde [...] on peut avoir une idée, mais il faut avoir les moyens de ses idées...»
De son côté, le Sénateur Youri Latortue réitère la nécessité d’un cadre légal bien établi et d’un document définissant la stratégie et le budget de cette armée. «... dans la situation où nous sommes aujourd'hui, ça ne sera pas une armée de grande taille, ça sera une armée de petite taille, de 3,000 à 5,000 hommes, une armée de style défensif, une armée intégrée dans la population et une armée qui va s’occuper en temps de Paix des tâches administratives, de développement et de tâches complémentaires par rapport à la police, si la police en a la nécessité. Je pense que tout ceci doit ce faire, étape par étape, pour que nous puissions arriver à une armée de métier, qui mettra tout le monde en confiance et qui jouera un rôle de complément par rapport à la police.
L’armée et la police ne sont pas parallèle, l'une protège les frontières, l'autre protège la population à l'intérieur des frontières. »
S/ HaïtiLibre
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