Réagissant, entre autres, à ces propos, Edgard Leblanc, ancien Sénateur et coordonnateur de l'Organisation du Peuple en Lutte (OPL), qui a condamné l'arrestation du Député Bélizaire effectuée, selon lui en dehors des prescrits de la Constitution, a tenu à préciser «...le Parlement, la Chambre des députés et la Chambre du Sénat agissent dans le cadre de leur prérogative constitutionnelle. Il le font donc en toute légalité. Quand les Ministres sont nommés, ils sont en fonction et même si le Secrétaire d'État n'a pas encore été installé, il est nommé [...] et donc ils sont responsables et en charge [installé ou non] si quelque chose se produit dans le cadre de leurs attributions.
Dans son rôle de contrôle, les interpellations faites par le Parlement se font en toute légalité et je crois que c'est une bonne chose que le parlement ait réagit. L'interpellation n'oubliez pas, doit se terminer par un vote [de confiance ou de censure] [...] on veut tout simplement, dans le cadre d'un État de droit, faire prévaloir la loi en toutes circonstances et cela demande beaucoup plus de raison que d'émotions...
[...] le Premier Ministre doit sortir de son mutisme et de ses frustrations pour jouer son rôle de Chef d'Orchestre, il n'y a pas de Gouvernement, tout le monde le constate, il y a un Premier Ministre et un Chef de Gouvernement. ils doivent se comporter comme tels et essayer de prendre les choses en mains...»
S/ HaïtiLibre
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