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6 déc. 2011

Sécurité : La force de sécurité nationale n'est pas une priorité


La Plate-forme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) a établi lors d'une réunion de réflexion sur le thème « Haïti : l'Armée est-elle une priorité ? », que la justice, la vérité, le renforcement de la Police Nationale d'Haïti (PNH) ainsi que la réforme des lois relatives à l'armée sont des priorités, actions et démarches nécessaires avant le rétablissement d'une force de sécurité nationale dans le pays.




La POHDH composée de huit institutions haïtiennes, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), le Centre de Recherches Sociales et de Formation Economique pour le Développement (CRESFED), la Commission Episcopale Nationale Justice et Paix (JILAP), la Commission de Réflexion et d'assistance Légale de la Conférence Haïtienne des Religieux (CORAL), le Groupe D'assistance Juridique (GAJ), l'Institut Culturel Karl Levêque (ICKL), le Programme pour une Alternative de justice (PAJ) et Sant Kal Levèk soutient que sa « priorité est la justice et la vérité » estimant qu'il est « aujourd'hui nécessaire de faire la lumière sur les différentes exactions commises par l'ancienne Armée démobilisée par le président Jean Bertrand Aristide en 1995. »



La Plate-forme invite la population à ne pas lier l'insécurité dans le pays au fait qu'il n'y ait pas d'armée nationale spécifiant que « les citoyens ont toujours été victimes d'actes d'insécurité », et ceci même avant la dissolution de l'armée haïtienne, souhaitant un renforcement de la PNH en terme « d'effectivité, de capacité technique et matérielle. »



Pour sa part Antonal Mortimé, le Secrétaire Exécutif de la Plateforme des Organisations Haïtiennes de Défense des Droits Humains (POHDH), estime que le gouvernement a prit un mauvais départ concernant cette institution, selon lui « une consultation nationale et une reforme des lois » devraient être les premières étapes.



M. Mortimé signale également qu'en plus de l'armée qui est prévue par la Constitution, des institutions tel que la Haute cour de justice et le Conseil Électoral Permanent (CEP), bien que eux aussi prévus par la Constitution, sont absentes.



HL/ HaïtiLibre



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