Les responsables de la plateforme des Victimes des Entreprises Publiques (PEVEP) annoncent deux journées, les 7 et 8 décembre, de manifestations anti-gouvernementales pour exiger le paiement des primes de révocation en faveur de ses membres, et donner un « carton rouge au gouvernement ».
Ce lundi le coordonnateur de la PEVEP, Charles Fritz-Gérald avait une fois encore démenti les allégations selon lesquelles, les membres de son organisation, des centaines d'employés révoqués de diverses institutions publiques à l'arrivée du gouvernement intérimaire de Gerard Latorue en 2004, avaient déjà touché des primes de révocation sous le gouvernement Préval. Les victimes estiment avoir été injustement renvoyées et réclament depuis, des dédommagements.
M. Fritz-Gérald accuse également l'ancien président René Préval d'avoir transmis cette fausse information, précisant que René Préval avait accepté de mettre dans le budget 2009-2010, un montant de 40 millions de gourdes pour dédommager les employés révoqués, mais ce montant n'avait jamais été utilisé à cette fin, estimant que les déclarations de M. Preval ne sont jamais crédibles.
« Si René Préval trompe et ment dès le début, pourquoi Michel Martelly devrait s'attendre aujourd'hui, à ce qu'il lui dise la vérité et lui donne de bons conseils » s'interroge le coordonnateur de la PEVEP.
Selon M. Fritz-Gérald, Michel Martelly n'a que trois choix, soit il tue les employés victimes, et il se rend coupable de crimes contre l'humanité, soit il les fait arrêter, alors il commet une grave violation des droits humains ou il paie ce qui est due aux centaines d'employés révoqués, dans ce cas là il ne fait qu'obéir à la loi.
HL/ HaïtiLibre
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