«... on a eu une période électorale et une transition assez longue, [...] on a eu [une croissance] probablement autour de 5% mais ceci est justifié par plusieurs raisons [...] il est vrai qu'on a pas eu les 10% escompté, mais on connait les causes, on les a analysées et on va s'assurer que dans la mise en œuvre de nos politiques cette année, on arrive à obtenir les résultats espérés [...]
L'idée c'est qu'il faut que nous ayons des politiques et des stratégies, qui montrent que nous voulons atteindre cette croissance. [...] il y a un niveau d'investissement qui doit être fait dans les secteurs de la construction, touristique et agricole. Ce niveau d'investissement a trois composantes :
Une composante d'investissement publique qui va mettre en place les infrastructures dans lesquels le secteur privé ne peut pas investir. Le niveau d'investissement de ces infrastructures, ces super structures, c'est l'État qui va venir avec, en terme de garantie, en terme de support, en terme de politiques.
Nous allons avoir des investissements parapublics; des organismes de développement et des ONG vont venir faire des investissements en Haïti.
Enfin ce qui va être important, c'est les investissements privés qui vont contribuer à cette croissance [...]
Il faut que l’on arrive à mettre en place des mécanismes, qui permettent aux gens de venir investir pour diminuer le niveau de subvention directe [...] donc on va mettre en place des politiques de supports, des politiques de fonds de garanties partielles, des politiques d’assurances qui vont permettre à ces secteurs, aux gens qui on la possibilité d'investir, de venir investir avec la mise en place de mécanismes, de politiques économiques et fiscales qui accompagneront ces investisseurs [...] »
HL/ HaïtiLibre
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