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| Jean Dominque Ancien Journaliste |
« En lente rémission du tremblement de terre du 12 janvier 2010, les tensions politiques survenues à la veille de l’investiture de Michel Martelly (comme chef d’État, le 14 mai (2011), n’auront heureusement pas dépassé le seuil critique pour la sécurité des journalistes » considère Rsf dans son rapport.
Dans le précédent classement, Haïti occupait la 56 e place alors que les médias jouaient « leur survie dans la reconstruction » post-séisme.
Loin derrière, la République dominicaine voisine occupe la 95 e position. Le pays « a dû faire le deuil de l’un de ses journalistes, assassiné peu de temps après un bref placement en détention pour ‘diffamation’ », fait remarquer l’organisme. «
De fréquents abus policiers y sont, par ailleurs, dénoncés », ajoute-t-il.
Cette année encore, les actes de censure et les atteintes à l’intégrité corporelle, perpétrés à l’endroit des journalistes, sont légions dans plusieurs pays, alors que, selon le rapport, certains d’entre eux s’autoproclament des champions de la liberté de la presse à travers le monde.
Parmi ces pays, figurent les États-Unis d’Amérique (47 e) où plus de 25 journalistes ont subi des actes de répressions de la part des policiers pour des mentions de conduite « inappropriée ».
Pour l’Amérique latine, la chute la plus remarquée concerne le Brésil qui a perdu 41 places, à cause d’une insécurité accrue qui se traduit par la mort de trois journalistes et blogueurs.
Par contre, certains pays du Nord de l’Europe gravitent autour de la première position en matière de respect de la liberté de la presse, comme la Finlande (1er), la Norvège (2 e) et les Pays-Bas (3 e).
Cependant, deux pays d’Afrique viennent d’intégrer le groupe des vingt pays les mieux classés, en raison d’absence de répressions contre les journalistes au cours de l’année 2011. Il s’agit du Cap-Vert (9 e) et de la Namibie (20 e).
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