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3 juin 2011

Une journée « Portes Ouvertes » pour mieux connaitre la MINUSTAH

Le Quartier général du bataillon brésilien (Camp Charlie) à Port-au-Prince, a accueilli ce vendredi 3 mai une dizaine de délégations d’élèves des cours primaires et secondaires. Ces élèves qui participaient à une journée « Portes Ouvertes » organisée par la MINUSTAH à l’occasion de la Journée Internationale des Casques bleus, ont eu l’occasion de mieux se renseigner sur le rôle et les activités de la Mission. Occasion également pour eux d’apprécier, à travers des danses et de la musique folkloriques, ou la présentation de plats traditionnels, la culture des pays d’origine de ces Casques bleus, dont certains d’ailleurs arboraient les costumes traditionnels de leurs pays respectifs
Ils étaient nombreux les Casques bleus femmes et hommes à troquer, l’espace d’une matinée, leur uniforme contre leurs costumes traditionnels. C’est le cas par exemple du contingent de génie équatorien dont certains arboraient fièrement leur « caporal », un habit fait de cuir et de poil de Lama, porté à l’occasion des fêtes populaires, ou leur « Diabolo Huma », un habit de carnaval.
Non moins attrayants, étaient des « couples » des Casque bleus philippins. A l’instar de la sergente Arlène Dulay, dans son « Filipiana » (une robe faite de plusieurs morceaux d’étoffes de différentes couleurs), et son compagnon, dans son « Lahota Cagayana » (un costume traditionnel du nord de Philippines, porté lors de cérémonies spéciales).  Sous le regard attentif de leurs jeunes invités, ils ont exécuté quelques pas de danse qui marquent en général les occasions spéciales.
« C’est la première fois que je participe à une activité de la MINUSTAH. Mais cela a été formidable. C’est comme si j’ai été dans plusieurs pays m’imprégner de leur culture », a fait remarquer, le visage radieux, Marie Frantz Ducourt, élève de la Terminale du Lycée du Cent-cinquantenaire, plus connu sous le nom de Lycée des Jeunes Filles.
Melissa Porcenna, de l’institution catholique Saine Rose de Lima, était, elle aussi, fortement impressionnée. Cette visite lui a offert l’occasion de « mieux comprendre les actions de la MINUSTAH dans le pays. « J’ai pu aussi échanger avec beaucoup de gens provenant de divers pays et mieux me renseigner sur leur culture », a fait valoir Mélissa qui souhaite que l’on organise plus souvent de telles activités. Comme Marie Frantz Ducourt, elle venait d’assister à un spectacle de danse présenté par les Casques bleus sri lankais  munis de tambours, flûtes et trompettes.
A quelques pas d’eux, des hommes du contingent de génie japonais, avec leurs tambours traditionnels égayaient les filles de la sixième année du primaire de l’école congréganiste Sacré-Cœur. L’occasion aussi pour eux d’apprendre à quelques-unes de ces enfants, dont Mélissa Pierre-Michel, 12 ans, à jouer du tambour tandis que d’autres dégustaient des mets boliviens qu’elles ont trouvé « succulents ».
Aux différents stands montés par les Casques bleus, il y avait de quoi ravir les jeunes visiteurs. Les élèves des classes terminales du Lycée National de Pétion-Ville ont ainsi dégusté le plat royal coréen « Toc Doc gi » (des mets faits de gâteaux de riz, de légumes, et de viande de bœuf) et le Jimimi, une sorte de gâteau très épicé. Comme eux, leurs collègues de l’école des sœurs de la Charité de Saint Louis, du Collège Saint Pierre, du Collège Blaise Pascal et  de l’Institution Gérard Gourgue ont pu découvrir les spécialités culinaires de divers pays comme le Sri Lanka, le Brésil ou les Philippines.
Au programme aussi, des expositions de photos et la présentation de divers articles-souvenirs. Parmi ceux-ci, de l’artisanat traditionnel du Paraguay comme les hamacs, les sacs et les thermos recouverts de peaux d’animaux, du matériel pour le traitement de l’eau et la détection des mines au stand du contingent jordanien,  ainsi que des instruments de musique comme le khaijadi (sorte de tambour), l’harmonium et le basuri (flûte)  au stand du contingent népalais. Le moment s’y prêtait parfaitement,  et nombreux ont été les élèves qui ont voulu en emporter un souvenir, multipliant les poses-photo avec les Casques bleus, qu’ils n’avaient jusqu’alors croisé qu’à bord de leurs véhicules militaires.
Comme l’a souligné à ce propos Eliane Nabaa, chef du Bureau de la Communication et de l’Information Publique de la MINUSTAH qui organisait cet événement,  « la journée portes ouvertes à donner l’occasion à ces jeunes élèves de mieux se familiariser avec les diverses cultures et traditions des Casques bleus, et aussi les présenter sous un autre visage que celui des convois militaires qui patrouillent les rues de leur pays, brefs rapprocher les hôtes des habitants du pays hôte ».
Il s’agissait aussi d’expliquer à ces élèves ce que font ces Casques bleus dans leur pays, quel est leur rôle, leur mission et leur mandat. Et comme la MINUSTAH n’est pas seulement composée de militaires et de policiers, mais aussi des civils spécialisés dans différents domaines, comme celui des Droits de l’Homme, de la Justice  ou de l’égalité des genres, ceux-ci ont aussi tenu à expliquer aux élèves ce qu’ils font au juste et quel est leur domaine d’intervention.
Au stand de la section des Droits de l’Homme par exemple, les jeunes écoliers ont suivi avec attention une présentation des thèmes sur lesquels travaillent les officiers des Droits de l’Homme, notamment le suivi des dossiers tels que la détention préventive prolongée, la brutalité policière et autres violations des droits de l’Homme. Ils se sont également intéressés au rôle que joue la section Justice de la MINUSTAH auprès  de certaines institutions haïtiennes, notamment l’Ecole de la Magistrature, le ministère de la Justice et le Parquet.
D’exposés didactiques, en musiques et danses folkloriques, d’expositions de matériel lourd d’ingénierie en dégustations culinaires, la journée des élèves a été haute en couleurs, en flaveurs et en sons, à la grande joie des invités et des invitants, tous ravis d’avoir fait meilleure connaissance.
Rédaction: Faustin Caille
Edition: Uwolowulakana Ikavi

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