M. Fernández a qualifié sa visite au Parlement d’« importante » et de « positive ». Le Représentant spécial du Secrétaire général a saisi cette opportunité pour réitérer l’engagement de la Minustah aux côtés des autorités du pays et rappelé le mandat de la Mission qui est de « travailler avec les institutions haïtiennes pour l’instauration d’une démocratie plus forte ».
Le Président du Sénat, se référant à l'absence de gouvernement, a estimé qu’un « Pacte de gouvernabilité » était nécessaire afin que « le pays aille de l’avant » et que le Président Martelly puisse gouverner. Le Sénateur, qui est d’avis que la MINUSTAH ne devrait pas rester « indéfiniment » en Haïti, souhaite un « retrait graduel » et « planifié » de la Mission, parce que, dit-il, « il n’y a pas encore de stabilité » il croit également nécessaire que soit engagée « une réforme des institutions politiques et des forces de sécurité ».
Evoquant « la situation compliquée » reflétée par l’attente de la formation d’un gouvernement, le Sénateur Rodolphe Joazile a assuré que le « Parlement, haut lieu privilégié regroupant toutes les sensibilités, peut jouer un rôle » dans le sens d’un dénouement positif. Il craint toutefois qu’une crise ne naisse du blocage en cours, et propose que « toutes les forces politiques se réunissent et prennent des engagements réciproques pour que le calme et la stabilité reviennent ».
HL/ HaïtiLibre
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