Il a fait savoir que l’UNpol, s’était réunie avec la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les membres des 12 comités communautaires du Camp Jean marie Vincent, afin de répondre à ces situations et mettre en place des mesures en vu de freiner la criminalité.
«... Nous avons mis en place un deuxième poste de police et réaffecté 20 policiers onusiens afin d’assurer une plus grande présence et visibilité, pour limiter l’expansion possible du banditisme. Les effectifs policiers sont passés de 21 à 42 policiers par jour et nous avons également réorganisé les horaires de patrouilles en effectuant des patrouilles conjointes aléatoires.
Par ailleurs, une analyse des zones, nous a permis d’identifier des points vulnérables par lesquels les criminels pouvaient pénétrer dans les camps et des mesures ont été prises, pour renforcer la surveillance de ces zones. Nous avons réaffecté des membres des Unités de police constituées afin de sécuriser ces points.
Des aménagements importants sont présentement en cours : d’abord, des lampadaires sont installés dans des endroits réputés sensibles afin de dissuader les criminels. Par ailleurs, il est prévu qu’un système téléphonique, reliant les résidents aux postes policiers sur place, soit installé, afin de permettre que les policiers puissent intervenir rapidement. Il est souhaité que les mesures prises dans ce plan de sécurisation répondent aux besoins de la communauté et que celle-ci continuera de participer activement aux efforts de prévention du crime.
Ces initiatives ont déjà porté fruit, la population de certains quartiers dit apprécier la présence accrue de la police et atteste que cette présence, contribue à renforcer le sentiment de sécurité. Il convient de se féliciter du fait que les communautés s’investissent davantage dans le processus de sécurisation. Par ailleurs, aucun incident majeur n’a été enregistré dans le camp depuis l’adoption de ces mesures de sécurité. »
HL/ HaïtiLibre
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