Le constat est clair : les milliers de familles sinistrées suite au séisme de 2010 et qui demeurent encore dans les camps, souhaitent quitter ces lieux d’hébergement temporaires pour retrouver un espace favorisant la vie familiale et la reconstruction individuelle.
94% des personnes déplacées interrogées, souhaitent quitter les camps le plus rapidement possible. Cependant, 53% de cet échantillon indique ne pas savoir quelle serait son alternative immédiate en termes de logement. Ainsi, malgré ce désir exprimé par une majorité de la population, le manque d’alternatives de relogement les contraint à rester au sein des camps.
Les personnes déplacées indiquent avoir besoin d’aides financières pour relancer leurs activités génératrices de revenus. La recapitalisation des petits commerçants et artisans ayant perdu stocks et matériaux durant le séisme s’impose comme une solution efficace pour une sortie rapide des camps pour ces populations.
D’autre part, la diversité de la population au sein de ces camps appelle des politiques spécifiques et adaptées. Notamment, les besoins des anciens locataires et propriétaires diffèrent. Les solutions de relogement doivent prendre en considération cette diversité en proposant aussi bien des subventions pour payer les premiers loyers, pour réparer les maisons endommagées ou encore des abris transitoires pour les populations sans solutions immédiates.
HL/ HaïtiLibre
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