M. Lemercier Georges, le Ministre de l'Économie et des Finances a signalé que d'importants changements avait été apportés dans l'élaboration de ce budget, qu'il est décentralisé avec des allocations par département. Il a fait savoir que dans le budget 2011-2012, la réduction de la pauvreté à travers des programmes sociaux, l'augmentation de la capacité de travail et de l'entrepreneurship des jeunes, le développement de l'emplois sont des objectifs ciblés. En terme d’emploi il affirme qu’« une croissance de l’emploi de 9% est envisageable ». De plus, le Ministre a assuré, que des dispositions seront prises en vue d’instaurer un État de droit dans le pays, qui permettra à la population d’avoir accès aux services de base, de bénéficier d’une justice équitable et d’évoluer dans des conditions sécuritaires sur tout le territoire.
Ce jeudi, le Ministre de l'Économie et des Finances, lors d'une rencontre avec le secteur privé, la société civile et des membres du Parlement, a présenté le budget de la République pour l'année fiscale 2011-2012 «... en générale les gens considèrent le budget comme un instrument au service de l'État et qu'il n'existe que pour l'État, alors qu'à travers le budget, l'État prend des décisions pour permettre à ses agents, donc aux citoyens de savoir ce qu'il fait. L'idée aujourd'hui, c'était d'ouvrir un espace de communication avec le secteur des affaires, qui est le secteur principalement concerné dans le cadre de la mise en œuvre du budget. De leur dire voilà, nous sommes en train d'élaborer un budget qui va être déposé au parlement, vous êtes partie prenante de l'exécution de ce budget, vous êtes partie prenante des décisions qui vont être prises, essayez de nous informer car nous devons travailler ensemble. On lance l'idée, on leur dit : quand le Président dit que c'est un partenariat public-privé ce n'est pas simplement un mot [...] c'est dans ce cadre là que je me suis présenté, pour les informer sur les orientations qu'on va mettre dans l'avant projet de loi sur le budget qui est en discussion et, à ce moment là, ils sont au courant, ils pourront nous faire des remarques, des considérations que nous pourrons prendre en compte ou pas, mais on sait qu'il y aura une certaine concertation [...] »
L'économiste Kesner Pharel a qualifié « d'historique » cette démarche, dans la mesure où le secteur des affaires et la société civile « ont déjà une idée raisonnable du budget et peuvent même élaborer des propositions. »
PI/ HaïtiLibre
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire