Lors d’une entrevue accordée la semaine dernière à la RTVE [Télévision espagnole], dont nous publions les extraits les plus importants, le Président Martelly, sur la situation actuelle en Haïti a déclaré « la situation pour les gens dans les rues est pratiquement la même. Je suis à la présidence depuis seulement 12 jours et tant que mon Premier Ministre ne sera pas ratifié par le Parlement, je n'aurai pas le pouvoir dans mes mains ». À savoir comment il compte exercer ce pouvoir, Mr. Martelly a précisé, « j’ai déjà démontré que j’ai un leadership différent. J’ai été dans les rues, pour m'assurer que ceux qui effectuent des travaux publics ont les moyens nécessaires, par exemple en améliorant le drainage, maintenant que la saison des pluies est arrivée, il s'agit de choses que nous devons régler... »
Concernant ses priorités, le Président a souligné que « c'est vraiment une tâche énorme... mais le problème était déjà là avant le tremblement de terre. Le tremblement de terre a mis devant nos yeux ce qui était caché : la pauvreté, les bidonvilles partout, etc... Il y a plusieurs priorités, l'une d'elles est l'éducation. Nous allons créer un Fonds national de l'éducation (http://www.haitilibre.com/article-3034-haiti-education-lancement-du-fonds-national-pour-l-education-fne-par-martelly-maj-13h03.html ) avec les contributions des entreprises. Je veux que l'éducation soit gratuite pour tous les enfants haïtiens. Je pense que pour sortir Haïti de la pauvreté, nous devons le faire par l'éducation. Je tiens également à apporter de l'eau potable à tous les habitants de Port-au-Prince. »
Interrogé sur la reconstruction à Port-au-Prince ou tout est presque comme le jour après séisme, le Chef de l’État a expliqué « Nous devons résoudre le problème de la surpopulation à Port-au-Prince. Je veux créer de nouvelles communautés [...] avec des écoles, des églises, des marchés et des cliniques. Nous avons besoin d'énormes terrains vacants en dehors de Port-au-Prince, pour construire ces communautés et permettre aux gens de quitter les zones surpeuplées. Nous devons travailler à développer des zones hors de la ville [...] Port-au-Prince a été construit pour deux cent mille personnes aujourd’hui il y a entre trois ou quatre millions d’habitants... Donc, je pense que le mieux que nous pouvons faire maintenant, c'est construire en dehors de Port-au-Prince pour encourager les gens qui sont venus chercher du travail à le faire, mais dans ces nouvelles communautés. »
Répondant à la question du journaliste, à savoir comment en tant que Président il entendait faire face aux problèmes de la corruption, alors que des capitaux importants vont affluer pour la reconstruction « Tout d'abord, je ne suis pas un corrompu, donc personne autour de moi ne doit être corrompu » a-t-il précisé fermement, expliquant « il est nécessaire d’orienter les systèmes juridiques et judiciaires pour qu'ils agissent quand cela est nécessaire. Si quelqu'un est soupçonné de corruption, la loi et la justice devront faire leur travail. Nous devons établir un système par lequel les citoyens pourront signaler, de façon anonyme, [les personnes ou organismes] qu’ils soupçonnent de corruption. De plus, en publiant les projets, par exemple sur un site internet, la population pourra voir comment l'argent est dépensé [...] ainsi les choses seront visibles et les gens pourront confirmer que ces projets ont bien été effectués. »
HL/ HaïtiLibre
Concernant ses priorités, le Président a souligné que « c'est vraiment une tâche énorme... mais le problème était déjà là avant le tremblement de terre. Le tremblement de terre a mis devant nos yeux ce qui était caché : la pauvreté, les bidonvilles partout, etc... Il y a plusieurs priorités, l'une d'elles est l'éducation. Nous allons créer un Fonds national de l'éducation (http://www.haitilibre.com/article-3034-haiti-education-lancement-du-fonds-national-pour-l-education-fne-par-martelly-maj-13h03.html ) avec les contributions des entreprises. Je veux que l'éducation soit gratuite pour tous les enfants haïtiens. Je pense que pour sortir Haïti de la pauvreté, nous devons le faire par l'éducation. Je tiens également à apporter de l'eau potable à tous les habitants de Port-au-Prince. »
Interrogé sur la reconstruction à Port-au-Prince ou tout est presque comme le jour après séisme, le Chef de l’État a expliqué « Nous devons résoudre le problème de la surpopulation à Port-au-Prince. Je veux créer de nouvelles communautés [...] avec des écoles, des églises, des marchés et des cliniques. Nous avons besoin d'énormes terrains vacants en dehors de Port-au-Prince, pour construire ces communautés et permettre aux gens de quitter les zones surpeuplées. Nous devons travailler à développer des zones hors de la ville [...] Port-au-Prince a été construit pour deux cent mille personnes aujourd’hui il y a entre trois ou quatre millions d’habitants... Donc, je pense que le mieux que nous pouvons faire maintenant, c'est construire en dehors de Port-au-Prince pour encourager les gens qui sont venus chercher du travail à le faire, mais dans ces nouvelles communautés. »
Répondant à la question du journaliste, à savoir comment en tant que Président il entendait faire face aux problèmes de la corruption, alors que des capitaux importants vont affluer pour la reconstruction « Tout d'abord, je ne suis pas un corrompu, donc personne autour de moi ne doit être corrompu » a-t-il précisé fermement, expliquant « il est nécessaire d’orienter les systèmes juridiques et judiciaires pour qu'ils agissent quand cela est nécessaire. Si quelqu'un est soupçonné de corruption, la loi et la justice devront faire leur travail. Nous devons établir un système par lequel les citoyens pourront signaler, de façon anonyme, [les personnes ou organismes] qu’ils soupçonnent de corruption. De plus, en publiant les projets, par exemple sur un site internet, la population pourra voir comment l'argent est dépensé [...] ainsi les choses seront visibles et les gens pourront confirmer que ces projets ont bien été effectués. »
HL/ HaïtiLibre
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