La date butoir du 18 novembre 2011 pour le lancement de cette force armée est toujours en perspective, assure Lucien Jura, qui annonce pour bientôt la présentation de cette force par le président à la nation.
« Le dossier avance sérieusement. C’est une démarche inclusive. Contrairement à ce que pensent beaucoup de gens, au niveau de la présidence nous cheminons vers la mise sur pied de cette force de sécurité nationale », précise Jura.
Michel Martelly et son équipe sont en train de tout mettre en œuvre pour établir cette force armée, qui constitue « un impératif » dans le cadre de la préparation du départ de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH), indique le porte parole.
La présidence dit souhaiter un départ ordonné des troupes onusiennes présentes dans le pays depuis 2004 et qui sont l’objet de multiples controverses.
Pour que ce départ se réalise « il faut que nous soyons en mesure d’assurer la sécurité du territoire et des citoyens », souligne Lucien Jura, ajoutant qu’il faut un autre corps de sécurité parce que la police nationale a une vocation limitée.
L’armée de Michel Martelly doit atteindre un effectif de 3 500 soldats sur une période de trois ans. 95 millions de dollars seront nécessaires, prévoit l’ex-chanteur qui a passé un temps à l’Académie militaire dans sa jeunesse.
Certains pays, à l’image des États-Unis, seraient défavorables à la renaissance de l’armée en Haïti.
Martelly interrogé récemment sur cette question a déclaré : « laissez-les parler... ».
AlterPresse
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