M. Joseph explique que le nombre de cas est à la baisse « de juin 2011 à août 2011 au niveau du commissariat de Port-au-Prince nous avons enregistré 23 cas de vol à mains armées pour la zone du Champ-de-Mars, et du 1er août au 11 août nous avons enregistré au niveau du commissariat 3 cas, lorsque je dis 3 cas, ce sont 3 cas qui ont été rapportés au niveau du commissariat...»
Une série d'opération ont également été menées par la PNH « [...] par rapport à cette situation nous avons mené plusieurs opérations au niveau du Champ-de-Mars, suite à des informations que nous avons obtenus nous avions deux groupes qui faisaient des problèmes au niveau de du Champ-de-Mars, des groupes qui avaient prit comme surnom chèlè et bèt nwa, lors des opérations nous avons déplacé des tentes vides au niveau du Champ-de-Mars et avons arrêté plusieurs de ces messieurs et démantelé ces groupes...»
L'inspecteur divisionnaire explique qu'aujourd'hui « le problème que nous avons au niveau du Champ-de-Mars n'est pas vraiment un problème d'insécurité comme les gens le pense, le problème est qu'il y a un ensemble de petits voleurs qui font des vols à l'arraché de téléphones portables [...] mais par rapport aux problèmes que nous avions auparavant où les malfrats sortaient leurs armes pour tuer les gens, comme le cas de l’étudiant qui a été tué après avoir été dépouillé [...] ce genre de cas n’arrive presque plus sur le Champ-de-Mars [...] il est vrai que la semaine dernière nous avons eu un étudiant qui a été touché par balle non loin de la Faculté d'Éthonologie...»
M. Joseph explique de plus que le travail des policiers est entravé par les mouvements de protestation des étudiants « depuis presqu'une semaine notre travail est bloqué au niveau du Champ-de-Mars [...] nous sommes obligé de nous focuser sur les activités des étudiants [manifestation dans la zone de la faculté d'Éthonologie] au lieu de mener des opérations [...] aujourd'hui le plus gros problème que nous avons au niveau du Champ-de-Mars c'est le problème des étudiants, car la zone est devenu inaccessible pour nous..."
Aujourd'hui la Présidence a fixer sa position relativement aux étudiants victimes d'actes d'agression dans l'aire du Champ-de-Mars, en adoptant toutes les mesures légales qui s'imposent en vue de sécuriser les étudiants et la population en général, dans cette aire alors pourquoi cette note de la Présidence si le problème n'est pas vraiment un problème d'insécurité selon M. Joseph ?
HL/ HaïtiLibre
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