Harry Marsan, Porte-parole de l’Organisation du Peuple en Lutte (OPL) dénonce la caractère illégale de ces nominations et invite le Chef de l’État à respecter les dispositions de l'article 142 de la Constitution.
Un avis que nuance le dirigeant du Grand Rassemblement pour l’Évolution d’Haïti (GREH), l’ex-colonel Himmler Rébu, pour qui, ces nominations ne sont pas forcément illégales. Il reconnait que l’article 142 de la Constitution oblige le Chef de l’État à faire ces nominations en Conseil des Ministres, cependant, il souligne que l’article 136, de cette même Constitution, fait du Président, le garant de la bonne marche des institutions.
Selon l’ex-Sénateur Turneb Delp, les nomination des Directeurs Généraux et des Délégués Départementaux n’ont pas été adoptées en Conseil des Ministres, affirmant qu’il s’agit d’une grave violation de la Constitution et s’étonne du manque de réactions des parlementaires à ce sujet.
Me Patrick Laurent, abonde dans le même sens, mais va plus loin en estimant que le Chef de l’État veut monter son équipe avant l’arrivée du prochain Premier Ministre en qui il n’a pas toute confiance...
De son côté, Me Reynold Georges, assimile a un procès d’intention, ceux qui prétendent que le Président Martelly aurait fait ces nominations, parce qu’il n’aurait pas confiance en son futur Chef de gouvernement. Il constate que ni le Premier Ministre sortant, Jean Max Bellerive, ni les Ministres démissionnaires n’ont contesté ces nominations, ce qui selon lui, confirme qu’elles ont bien été acceptées en Conseil des Ministres. Enfin, l’homme de loi, croit que l’absence d’un gouvernement, ne saurait empêcher le Chef de l’État de procéder à ces nominations.
BF/ HaïtiLibre
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